Histoire de l'église
1573
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CONTANT JEHAN (Echange Arzi et Seigneur 5/6/1849)
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1602
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PIERRET JEAN (Rech. Arzilliéres-Broullion)
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1626
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LANGE REGNARD
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1656
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RONDOT URBAIN
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1663
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SALLIGNY NICOLAS
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1687
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LE ROYER N.
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1694
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DE BLAINES CHARLES
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1710
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CASSOLET LOUIS
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1716
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THIERY FRANCOIS (1)
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1741
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LESEURE LOUIS
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1752
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VINCENT JEAN REMY CHRISTIN
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1788
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LAMBERT NICOLAS HILAIRE
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1803
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GILLET NICOLAS
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1805
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SONGIS LOUIS (2)
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1808
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TITROUD JOACHIM
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1814
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CHATAUX MICHEL FRANCOIS
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1823
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MORIZET JEAN BAPTISTE
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1828
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BEATIL ALEXANDRE CLEMENT
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1830
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DERRE FRANCOIS AUGUSTIN
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1849
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BERTRAND FRANCOIS FREDERIC
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1849
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COQUIR JEAN EUGENE
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1856
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MICHEL CLAUDE DENIS
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1864
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BAPTAULT PHILIPPE AUGUSTE
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1874
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BOURGEOIS FELIX ALEXANDRE
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MICHELS
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1896
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BOURSEAUX
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1908
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CRETE PAUL
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1946
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BAZIN EMILE (3)
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SIMOENS DANIEL
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ROYER
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OLIVIER PATRICE
THIOMBIANO MICHEL
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Père Marc HEMAR,
Père Edouard BONTOUX
Père Gaspard KOMISER
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1 : Enterré au choeur de l'église.
2 : Réside à Blaise, paroisse à laquelle Arzilliéres est réunie au titre d'annexe.
Arzilliéres a été séparée de Blaise et érigée en succursale par décret du 29 août 1809 avec Neuville pour annexe.
3 : Réside à Blaise. Arzilliéres est redevenue annexe de Blaise à cette date.
Source : Registres paroissiaux d'Arzilliéres
Extraits du Doyenné de St Remy en Bouzemont
Recherches effectuées par Mme GERARD
Jean Pol Bouilly
1674
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HERARD Noel
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1683
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BROCOURT
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1686
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PRIGNET
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1687
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LE ROYER
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1690
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BAILLI
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1693
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LABAT Jean Baptiste
MAVILLY Jean
COCQTEAULX Pierre
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1694
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LUILLET
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1698
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VINCENT Anthoine----curé de Saint Genest
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1700
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BLANCHARD
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1704
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CAZIN
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1705
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DELALAIN----curé de Saint Genest
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1706
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GUIDON
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1721
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THIERY François---curé d'Arzillieres
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1722
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VINCENT
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1723
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THEMART
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1738
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OUDIN Maurice
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1757
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COIVAR--- curé de Saint Genest
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A suivre |
Jean pol Bouilly
Mis à jour le 24/10/2016
La paroisse d'Arzilliéres faisait partie du doyenné de Perthes, diocèse ancien de Châlons-sur-Marne. L'église de ce lieu fut donnée par Roger III, évêque de Châlons, à l'abbaye de Montier-en-Der, à une date que l'on fixe à 1084.
Le primitif autel d'Arzilliéres se trouvait-il au sud-est et au pied du village actuel, sur la partie du territoire que l'on a quelque raison de considérer comme étant l'emplacement de l'antique Arzillaria, et où subsista jusqu'au XVII e siècle une chapelle Sainte Catherine, affectée au service de l'hôtel-Dieu ? Et la création d'une forteresse sur la hauteur voisine entraîna-t-elle, avec le déplacement du village, l'édification d'une nouvelle église au lieu même où se trouve celle d'aujourd'hui ?
Cette hypothèse n'est pas à écarter, car elle a pour elle la dénomination même du village : Arzillaria, lieu où domine l'argile, dénomination que ne justifie nullement son site actuel, et en outre la remarque, que, de tous les villages situés à la limite orientale de la chaîne de collines sur laquelle se trouve Arzilliéres, ce lieu seul n'est pas bâti au pied des hauteurs.
Il y eut à Arzilliéres, au XIe et au XIIe siècles, outre la chapelle de l'hôtel-Dieu, trois édifices consacrés au culte : au château, la chapelle Saint-Lambert, exclusivement réservée aux seigneurs et à leur famille ; dans le Bourg, la chapelle Sainte-Marguerite, dépendant de celle du château et affectée aux besoins de la population du village lorsque celle-ci se réfugiait dans le Bourg ; enfin, dans le village même, l'église Saint-Antoine, ouverte à tous les fidèles de la paroisse.
La chapelle Sainte-Marguerite, au service de laquelle était délégué un des quatre chapelains du château, fut réunie en 1234, avec l'autorisation de l'abbé du Der, à l'église Saint-Antoine, à laquelle, en fait, elle servait de chapelle de secours. Le chapelain, néanmoins, en demeura à la nomination des seigneurs et continua à jouir de sa prébende au même titre que les autres chapelains du château.
Les dîmes d'Arzilliéres appartinrent d'abord régulièrement à l'église, mais les seigneurs s'en attribuèrent la moitié, qu’ils unirent à leur fief et qui devint inféodée. En 1284, Ils vendirent leur part aux religieux de Montier-en-Der. A dater de cette époque, les dîmes se trouvèrent partagées par moitié entre l'abbaye de Montier-en-Der et le curé de la paroisse, situation qui dura jusqu'à la révolution.
La part de dîmes revenant au curé était sans charges. Les religieux de Montier-en-Der avaient, outre l'obligation de pourvoir en qualité de patrons aux réparations d'une partie déterminée de l'église, celle de payer chaque année deux setiers de froment et deux d'avoine aux chanoines de la collégiale de Vitry, dix setiers de froment, dix setiers d'avoine et quatre setiers de fèves à l'abbaye de Moncetz, cinq setiers de froment et cinq d'avoine au prieur de Larzicourt, enfin trois setiers de froment au curé d'Arzilliéres.
Les biens de la fabrique consistaient, au XVIIIe siècle, en neuf journels de terre, en trois quartiers et deux fauchées et demi de prés, et en 11 livres 18 sols de rente annuelle.
La fourniture de l'huile nécessaire à la grande lampe du sanctuaire était à la charge des possesseurs de certains immeubles déterminés, tenus en censive. C'est ainsi qu'en 1615 étaient chargés chacun d'une chopine ou demi-pinte d'huile envers la fabrique : Françoise Maslot, fille à marier, à cause de huit denrées de jardin, lieudit le jardin Puttelange ; Etienne Peuchot, à cause de sa maison du Bourg ; Jean Gallot, à cause de deux sillons de terre au Châtelot, et Blaise Delalain, à cause d'une demi-fauchée de pré à Reniva.
Dans un dénombrement de 1462 se lit la déclaration suivante :
« Item les margeliers de lesglise de sainct Anthoine dud. Arzilliéres prennent chascun an sur la prevosté d'illec quarante sols tournois ; parmy ce doibt avoir une lampe ardant devant lymaige de nostre dame en lad. esglise toutes les fois que Ion y chante messe ou vespres »
Source : Recherche historiques sur ARZILLIERES par Louis BROUILLON
Mise à jour : 17/3/2018
Jean Pol Bouilly